วันเสาร์ที่ 29 กันยายน พ.ศ. 2550

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La pizza (pl. pizze : terme italien) est une tarte à la tomate, qui serait originaire d'Amérique du Sud, où les tomates étaient cultivées bien avant la colonisation européenne. Telle que nous la connaissons aujourd'hui, elle est d'origine napolitaine. Le mot, quant à lui, est bien italien : introduit en français au XIXe siècle, il est attesté en italien depuis le Xe siècle. Il désignait à l'origine une sorte de galette sans tomate, ce fruit n'ayant été connu en Europe qu'après 1492. Le mot Pizza dérive de Pide (ou pita), mot turc qui signifie pain. On reconnaît dans la pide, un ancêtre anatolien très probable de la fameuse recette italienne. En juin 1889, pour honorer sa reine, le chef Raffaele Esposito, de l'illustre pizzeria Pietro e basta così décide de créer une pizza spéciale, juste pour elle. Il fait cuire sa pâte au four et la complète avec des tomates, du fromage de Mozzarella (ingrédient non-inclus dans la recette originale car trop onéreux pour les paysans à qui elle était destinée) et du basilic frais (les couleurs du drapeau italien : vert, blanc, et rouge). Cette recette devient la pizza préférée de la reine Margherita et quand le bruit court que c'est le plat préféré de la reine, la pizza devient encore plus populaire parmi les Italiens. L'histoire ne dit pas si Rafaelle a servi sa création dans sa propre pizzeria mais il a lancé une tradition culinaire, la pizza Margherita, qui dure encore et s'est répandue dans le monde entier.

วันอาทิตย์ที่ 23 กันยายน พ.ศ. 2550

Cartographie

La cartographie désigne la réalisation et l'étude des cartes. Elle mobilise un ensemble de chniqueste servant à la production des cartes. La cartographie constitue un des moyens privilégiés pour l'analyse et la communication en géographie. Elle sert à mieux comprendre l'espace, les territoires et les paysages. Elle est aussi utilisée dans des sciences connexes, démographie, économie dans le but de proposer une lecture spatialisée des phénomènes.
Histoire
À l'époque moderne, les cartes se veulent une reproduction fidèle d'un paysage, d'une portion de l'espace terrestre : tous les éléments constitutifs d'un paysage sont représentés selon des conventions, avec des symboles. Chaque élément est représenté à l'échelle de la réalité ; les éléments trop petits en surface plane sont remplacés par des symboles d'une taille proportionnelle à leur importance relative (noms des villes de plus en plus grands selon leur population ou leur fonction administrative).
Cela n'a pas toujours été le cas. Au
IXe siècle, l'Église représente le monde de façon cosmogonique: les cartes en T. Jérusalem est au centre, seules existent l'Europe, l'Afrique et l'Asie, entourées d'un océan. Ces représentations sont directement inspirées des connaissances de la période biblique. Ce type de cartes ne servait pas à se repérer. Elles étaient un support à la réflexion philosophique et religieuse Les premières représentations cartographiques naissent au XIIe siècle. La Table de Peutinger sert alors d'itinéraire entre plusieurs villes et/ou régions, de façon linéaire.
Vers la fin du
XIIIe siècle, un nouveau type de carte apparut : le portulan, très utile aux marins. Il représentait les ports de commerce, les amers (objets fixes et visibles servant de point de repère en mer ou sur la côte), les îles et les abris, etc. ; mais l'intérieur des côtes restait vierge.
En
1553, la première carte de France est dressée par Oronce Fine (disponible sur le site de la Bibliothèque nationale de France). Elle témoigne de la volonté du pouvoir politique de marquer sa présence sur le territoire, de s'affirmer, de se construire des limites, des frontières, pour aménager son territoire, entre autres par la fiscalité et la consolidation des marchés économiques internes. À la même époque apparaissent les premiers plans terriers, ancêtre du cadastre actuel.
Au
XVIe siècle apparait à Dieppe une importante école de cartographie. Menée par Pierre Desceliers, celle-ci permet la réalisation de nombreuses cartes et mappemondes, basées à la fois sur les portulans des marins portugais et sur les dernières connaissances acquises par l'exploration du Canada à laquelle les marins dieppois participaient activement.
Ensuite la cartographie progressera de plus en plus, par la mise au point de nouvelles techniques et par la volonté des pouvoirs politiques de maîtriser leurs territoires, en témoigne le soutien que recevaient les missions cartographiques des toutes puissantes sociétés géographiques de la fin du XIXe siècle.
Deux étapes décisives ont été l'élaboration des techniques de détermination de la
longitude et de la latitude. À ce sujet, lire ces deux passionnants ouvrages: Florence Trystram, 2001, Le procès des étoiles. Récit de la prestigieuse expédition de trois savants français en Amérique du Sud, 1735-1771, Paris, Petite Bibliothèque Payot ; Dava Sobel, 1996, Longitudes, Paris, Lattès

France
En France, la première carte générale du territoire fut dressée par la famille
Cassini au XVIIIe siècle, à l'échelle de une ligne pour cent toises, autrement dit une échelle de 1/86 400. Un centimètre sur la carte correspond à environ 864 mètres sur le terrain.
Cette carte constituait pour l'époque une véritable innovation et une avancée technique décisive. Elle est la première carte à s'appuyer sur une triangulation géodésique dont l'établissement prit plus de cinquante ans. Les quatre générations de Cassini se succédèrent pour achever ce travail. Cette carte, encore dénommée
Carte de Cassini ou carte de l'Académie, est toujours consultée de nos jours par les chercheurs (géographes, historiens, généalogistes, etc.). Le travail des Cassini laissa même son empreinte sur le terrain : on trouve encore aujourd'hui des toponymes dits Signal de Cassini, qui révèlent les lieux où s'effectuèrent les mesures de l'époque. Ces points de repères correspondent aux sommets des quelques mille triangles qui formaient la réseau géodésique de la carte de Cassini.

Extrait de la carte d'état-major

Extrait de la carte d'état-major en couleurs
En 1808,
Napoléon Ier décida l'établissement d'une carte destinée à remplacer celle de Cassini ; sa mise en œuvre se fera entre 1817 et 1866 en essayant plusieurs échelles différentes. C'est une carte à l'usage des militaires : la carte de l'état-major, à l'échelle du 1/80 000. Cette désormais célèbre carte d'état-major fut levée et dessinée par le Dépôt de la Guerre, devenu ensuite le Service géographique de l'armée, et remplacé plus tard par l'Institut géographique national (IGN).


Les cartes au 1/80 000 se présentaient le plus souvent sous la forme d'une mosaïque de carrés de papier collés sur une toile, elle-même pliée et protégée par une couverture cartonnée et entoilée très dure ; elle pouvait ainsi répondre aux contraintes de terrain des militaires et des gendarmes.
Dès le début de la Première Guerre mondiale (1914-1918), les difficultés de lecture à cette échelle amenèrent l'état-major à réaliser une carte au 1/50 000, plus commode, sur laquelle apparaît un quadrillage kilométrique très pratique sur le terrain.
C'est sur la base de cette carte au 1/50 000 que sera créée la carte au 1/25 000 de l'IGN, appelée aujourd'hui carte de randonnée mais que les Français ont appelé longtemps, par habitude, carte d'état-major.

Extrait de la carte au 1/50 000

Plagiat
Puisque la cartographie est un travail difficile et parfois même dangereux, il n'est pas étonnant alors que de nombreux cartographes aient copié le travail d'autres cartographes.
Au XVIIe siècle il était normal d'utiliser le travail des autres et de l'ajouter au sien; ce n'était pas perçu comme du vol. Une des premières cartes de l'Amérique du Nord est connue sous le nom de Beaver Map (Carte du castor). Elle a été publiée en 1715 par
Herman Moll, mais Nicolas de Fer est le véritable auteur de la Beaver Map bien que ce soit Herman Moll qui en ait tiré profit. À tour de rôle, sa carte comprenait des images des chutes du Niagara et de castors qui ont été originalement publiées dans des livres par Louis Hennepin, en 1697, et par François du Creux en 1664.
Au XVIIIe siècle, les cartographes ont commencé à souligner le nom de l'auteur original. Lorsqu'ils utilisaient le travail de quelqu'un d'autre, ils écrivaient sur leurs cartes une phrase semblable à celle-ci : « d'après le croquis de M. Chose ». Aujourd'hui, des lois protègent le droit d'auteur et défendent aux gens de copier le travail des autres.
[1]

Étapes de la fabrication d'une carte
Tout d'abord il faut savoir quel va être le sujet de la carte que l'on va créer, et s'inquiéter du contexte dans lequel cette carte va être placée (la date aura donc son importance). Une carte présente dans un atlas va devoir être plus neutre qu'une carte thématique.
Ensuite il faut savoir à quelle échelle va devoir être cette carte, si les informations seront précises ou plus générales (1/25000 ou 1/10000 par exemple).
En général, le demandeur fait une préparation à la main au cartographe avant que celui-ci ne commence son travail. Cependant, il arrive qu'il se repose sur le cartographe pour faire une carte avec seulement des indications écrites. Si le cartographe a besoin de compléments, il suffit qu'il les trouve par ses propres moyens.
Sur une carte, le titre doit résumer l'information que l'on souhaite représenter, la légende être claire, l'échelle notée, et la source indiquée. L'information doit apparaître clairement et ne pas être trop importante. La
typographie ne doit pas cacher, ou gacher l'information présente.
Lorsque la carte est terminée, l'auteur et le cartographe se réunissent pour apprécier les modifications à effectuer. Plusieurs reunions peuvent être organisées, jusqu'à ce que le demandeur soit satisfait. Lorsque les deux sont d'accord, la carte peut être imprimée.

Emplois modernes
Auparavant, les cartographes dessinaient les cartes pour les faire exister. De nos jours, nous nous dirigeons vers un travail non plus de dessinateur de cartes, mais plus orienté vers une mise à jour des cartes déjà existantes avec un apport de données, des modifications de tracés. Les
systèmes d'information géographique et les modèles numériques de terrain sont de plus en plus utilisés par les cartographes.
L'
aménagement du territoire est un grand consommateur de cartes. C'est pour cette discipline qu'ont été conçues des cartes représentant l'occupation du territoire telles que les Corine Land Cover.
Dans la mesure où elle élabore une représentation particulière, la cartographie est aussi un instrument idéologique et politique, dont l'impact sur les consciences, pour être discret, est souvent considérable. Ce que montre particulièrement bien une étude critique et comparative des
atlas.

วันพฤหัสบดีที่ 13 กันยายน พ.ศ. 2550

Tigre


Le tigre est un mammifère carnivore de la famille des félidés (Felidae) du genre Panthera (félins). Le tigre est un félidé de nature crépusculaire et nocturne. Sa vue dans l'obscurité est excellente. Le fait qu'il perçoive les couleurs le distingue de la plupart des autres félins. Il est habitué à tirer les restes d'une proie dans les fourrés pour les cacher et les récupérer plus tard. Solitaire, le tigre n'aime pas partager son domaine avec d'autres congénères, notamment les mâles. Le tigre mâle possède un territoire qui couvre généralement une soixantaine de km2 et englobe deux à trois domaines réservés aux femelles. Tous les tigres, mâles ou femelles, marquent leur territoire avec leur urine ou leurs excréments. Afin d'éviter les intrus, ils peuvent également signaler leur présence en griffant l'écorce des arbres. Le cri du tigre est le feulement.

เสือส่วนใหญ่อาศัยอยู่ในป่าและทุ่งหญ้า ส่วนใหญ่ไม่ชอบน้ำเช่นเดียวกับแมวทั่วไป มีเพียงเสือโคร่งและเสือจากัวร์เท่านั้นที่ชอบน้ำ[3] ยิ่งกว่านั้นสถานที่ที่พบเสือโคร่งบ่อยที่สุดมักจะเป็นแอ่งน้ำ ทะเลสาบ หรือแม่น้ำ เสือเป็นสัตว์ที่หากินโดยลำพัง อาหารหลักมักจะเป็นสัตว์กินพืชขนาดกลางอย่างเช่น กวาง หมูป่า และควาย ซึ่งจะล่าเหยื่อด้วยวิธีการเดิน ย่อง วิ่งไล่และตะครุบเหยื่อ อย่างไรก็ตามพวกมันอาจจะออกล่าสัตว์ที่ขนาดใหญ่กว่าหรือเล็กกว่าในสถานการณ์ที่คับขัน เสือมีลักษณะพิเศษคือสามารถซ่อนเล็บไว้ในปลายนิ้วเท้าได้ เมื่อต้องการจับยึดเหยื่อจะกางเล็บเท้าหน้าออก ส่วนเล็บเท้าด้านหลังจะใช้เป็นอาวุธสำหรับฉีกกระชากเหยื่อ และในขณะที่เสือวิ่งเล็บเท้าหลังจะช่วยยึดเกาะ ทำให้สามารถตะกุยพื้นเร่งความเร็วได้เร็วขึ้น นอกจากนี้วิธีการหดซ่อนเล็บของเสือยังเป็นวิธีการรักษาความแหลมคมของเล็บไว้ เพื่อป้องกันการขูดขีดขณะเดินหรือเคลื่อนไหวตามปกติ ศัตรูเพียงชนิดเดียวของเสือก็คือมนุษย์ ปัจจุบันเสือถูกล่าอย่างผิดกฎหมายเพื่อนำไปทำเสื้อขนสัตว์ และเป็นความเชื่อในการทำยาบำรุงกำลังของผู้ชาย จากความเสียหายของถิ่นที่อยู่ รวมทั้งการล่าเพื่อทำหนังขนสัตว์ จำนวนเสือตามธรรมชาติจึงลดน้อยลง เสือจึงเป็นสัตว์ที่อยู่รายการสปีชีส์ที่กำลังอยู่ในอันตราย เสือเป็นหนึ่งในสัตว์ที่อยู่ในระดับเหนือสุดของห่วงโซ่อาหาร เพราะการสูญสิ้นหรือลดปริมาณลงอย่างรวดเร็วของเสือ ส่งผลกระทบต่อโครงสร้างและความสัมพันธ์ของห่วงโซ่อาหารและระบบนิเวศทั้งหมด การสูญพันธ์ของสัตว์กินเนื้อเพียงหนึ่งหรือสองชนิด จะทำให้กลุ่มของสัตว์กินพืชเพิ่มปริมาณขึ้นอย่างรวดเร็วจนกระทั่งธรรมชาติเสียความสมดุล ปัจจุบันได้มีมาตรการคุ้มครองสัตว์กินเนื้อ โดยเฉพาะสัตว์ในกลุ่มเสือให้รอดพ้นจากการล่าของมนุษย์ เพื่อให้สัตว์กินเนื้อเหล่านี้ไม่สูญพันธุ์ไปจนหมด

วันอาทิตย์ที่ 9 กันยายน พ.ศ. 2550

Blue jeans


Le Blue-jeans (aussi appelé jeans) est un pantalon à coutures coupé dans une toile appelée denim. Initialement vêtement des travailleurs manuels américains à la fin du XIXe siècle, devenu ensuite vêtement emblématique des États-Unis, le port quotidien du jean est aujourd'hui répandu sur tous les continents et dans toutes les catégories sociales. Traditionnellement, il comporte cinq poches, une braguette à boutons timbrés, des surpiqûres orange assorties au cuivre des rivets et une étiquette de faux cuir cousue à la taille. Passant du statut d'uniforme de la révolte dans les années 1960 à celui de tenue socialement admise de nos jours, il connaît une évolution rapide et significative. En Europe, ce vêtement a toujours été plus cher que dans son pays d'origine (prix trois à quatre fois plus élevé, différence ne s'expliquant pas au départ par des matériaux ou une main d'œuvre plus coûteux, mais par les taxes douanières auxquelles le produit était soumis).[1] Si l'on excepte l'attrait de son image légitimement associée à l'Amérique et à sa façon de vivre (l'American way of life), le confort et la robustesse sont probablement les atouts majeurs qui permettent au pantalon en jean de résister aux modes et bien souvent de s'y adapter.

วันเสาร์ที่ 1 กันยายน พ.ศ. 2550

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Les conditions de culture


Culture
Les conditions de culture
Le bananier n'est pas un arbre mais une herbe pérenne de grande taille (elle peut mesurer jusqu'à quinze mètres). Les bananes se développent à partir d'un bulbe ou rhizome et non d'une graine. La période entre le semis et la récolte peut varier entre neuf et douze mois. Les fleurs apparaissent à compter du sixième ou du septième mois. La banane est un fruit disponible tout au long de l'année.
Les bananes poussent dans les régions tropicales où la température moyenne avoisine les 27° C (ou 80° F) et la pluviométrie annuelle : 2000 à 2500 millimètres (de 78 à 98 pouces). Les bananiers ont besoin d'un sol moite et bien drainé pour se développer. La plupart des bananes exportées poussent à l'intérieur d'une zone de 30 degrés environ autour de l'équateur.
La production bananière est caractérisée par une dualité propre, avec de petits planteurs produisant à côté des grandes plantations. Les systèmes de production sont différents selon les zones de production. Les plantations sont prédominantes en Amérique Latine. Elles nécessitent d'importants investissements en infrastructure et en technologies importants, en particulier en ce qui concerne le transport, l'irrigation, le drainage et le conditionnement. Ces investissements permettent des économies d'échelle à terme. Les plantations bananières peuvent représenter une superficie supérieure à 5000 hectares. Elles sont en principe contrôlées et gérées par de grandes entreprises transnationales. D'autre part, la production à petite échelle requiert moins d'investissements en capital mais davantage en main d'oeuvre. On trouve ce système de production principalement dans les Caraïbes du fait de la topographie des lieux de production qui ne permettent pas la mise en place d'un système de plantation. Ces conditions conduisent ainsi à des rendements moindres et à des coûts unitaires plus élevés.


La banane




Description et caractéristiques techniques
La banane est un produit de base essentiel pour les pays en développement. Elle présente une très nette dualité qui rend difficile toute analyse car elle est à la fois à la base de l'alimentation humaine à l'instar du riz, du blé et du maïs et constitue également un important produit d'exportation. Environ un cinquième des bananes produites à travers le monde est exporté des pays en développement vers les pays développés. A ce titre, ce produit est un bon exemple de commerce sud/nord unidirectionnel. Le caractère dualiste de ce produit est également notoire au niveau des systèmes de production où les plantations bananières de grande échelle, principalement orientées vers les marchés d'exportation, coexistent avec celles des petits planteurs.
Beaucoup de questions tant économiques qu'environnementales, sociales ou politiques s'entremêlent pour faire de la banane un produit très sensible au plan international. Au cours des dernières décennies du XXème siècle, le secteur bananier d'exportation a fait preuve d'un grand dynamisme et a subi des changements structurels très importants en relevant des défis tels que ceux posés par les réformes successives du Régime européen de la banane, par les différends très controversés lui faisant suite devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) ou par l'évolution des habitudes d'achat des consommateurs et des circuits de la distribution alimentaire. La banane demeure le fruit le plus populaire au monde. Issue du gêne Musa (membre de la famille des Musaceae), elle est considérée comme descendant des espèces sauvages : Musa acuminata (AA) et Musa balbisiana (BB). Il est généralement admis qu'il existe plus de mille variétés de bananes à travers le monde réparties en cinquante catégories. La variété de banane la plus connue est la Cavendish, qui est une des formes les plus produites pour l'exportation.
Les bananes possèdent des propriétés nutritionnelles très larges. Elles constituent une bonne source de vitamines C, B6 et A, sont riches en hydrate de carbone et en potassium et possèdent une teneur en fibres élevée. Dans le même temps, leur niveau de protéines est faible et elles ne contiennent pas de matières grasses.


Origine et histoire
Il existe un large éventail de références historiques concernant la banane. Elles apparaissent dans d'anciens textes hindous, chinois, grecs et romains. La première trace écrite serait en Sanscrist. Elle pourrait remonter à environ 500 ans avant Jésus-Christ. Certains horticulteurs affirment même que la banane serait le premier fruit à être apparu à la surface de la terre.
L'origine géographique de la banane est généralement située en Asie du Sud-est, dans les jungles de Malaisie, d'Indonésie et des Philippines où plusieurs variétés sauvages existent encore aujourd'hui. Les bananes se sont déplacées en même temps que les grandes migrations humaines. Les premiers citoyens européens à la découvrir ont été les membres de l'armée d'Alexandre Le Grand au cours de leur campagne d'Inde en 327 avant Jésus-Christ. Au Moyen-Âge, la banane était considérée comme le fruit interdit du paradis, à la fois par les populations musulmanes et chrétiennes. Les arabes l'ont importée en Afrique et c'est de ce continent dont proviendrait son nom actuel qui signifierait "le doigt arabe". Ce sont finalement les portugais qui l'introduisirent aux Îles Canaries. Les bananes ont subi de nombreuses mutations au fur et à mesure de leur histoire. Elles ont successivement perdu leurs graines, se sont remplies de chair et se sont diversifiées.
Quand les explorateurs espagnols et portugais se sont rendus dans le Nouveau monde, la banane les a suivis dans leur périple. En 1516, lorsque Fiar Tomas de Berlanga a accosté à Saint-Domingue, il avait emporté avec lui des racines de bananiers. Il est généralement admis que c'est à partir de ces plants que la banane se serait propagée dans toutes les Caraïbes et vers les États d'Amérique Latine.
Les bananes ont commencé à faire l'objet d'échanges internationaux dès la fin du XIXème siècle. Avant cette date, les européens et les nord-américains ne pouvaient pas les apprécier du fait du manque de moyens appropriés à leur transport. Le développement des lignes de chemin de fer ainsi que les innovations technologiques dans le domaine du transport maritime réfrigéré ont permis aux bananes de devenir le fruit le plus largement échangé à travers le monde.

Pour de plus amples informations concernant l'histoire du commerce de la banane, se reporter aux sites internet suivants :
- The Role of Demand in the Historical Development of the Banana Market, Marcelo Bucheli, Department of History Stanford University, 2001

Pour de plus amples informations sur la description de la banane et son histoire, se référer aux adresses électroniques ci-dessous :